du
soldat au maréchal, des LAVERNE
dans l'armée
Dans
différents ouvrages sur la Franche Comté, le nom de De
Laverne apparaît dès 1600 dans le générique
des personnalités de l'époque . Ces personnages étaient
soit " mestre de camp ", soit capitaine, soit responsable
de milices, de troupes de sécurité ou d'unités
parties renforcer celles des Ducs et Comtes de Savoie et celles du Dauphiné
(et celà même après la prise de la Franche Comté
par Louis XIV).
Dans
le
livre " Quand la Franche Comté était espagnole " (éditions Fayard) de
Jean François Salmon (maître assistant d'histoire à l'université de
Franche Comté), on peut lire page 257 : "à l'intérieur de
Gray se tenaient six compagnies de soldats appartenant à Louis
De Laverne … assiégées par l'armée Française commandée par
le prince de Condé (archives de Jean Girardot de Nozeroy)."
En
feuilletant dans les archives de Charleville, j'ai trouvé le décès le
25 octobre 1733 à l'hôpital royal de Charleville du soldat Antoine
Laverne, âgé de 23 ans natif de Bray en Picardie, juridiction
de Péronne.
J'ai
relevé dans le volume XIII de l'ouvrage "du directoire à
l'empire. mémoire et documents" de Jacques Garnier aux éditions
de la Vouivre qu'un Tranchant de Laverne
a été Maréchal de France aux cotés de Berthier,
de Davoust, de Murat et de Soult.
Le
citoyen Tranchant-Laverne a traduit
en français le livre de H.D. de Bulow (ancien officier prussien)
intitulé : Esprit du système de guerre moderne.
Un
compte rendu des séances hebdomadaires de l'Académie des
sciences (1848.1.T27.696p) fait état que Monsieur Laverne-Henrier,
boulanger à Chalon sur Marne a adressé à l'Académie
le résultat des expériences qu'il a tentées dans
le but d'arriver à une amélioration et à une confection
plus économique du pain destiné à la troupe.
Jean
Baptiste Laverne fut pensionné de guerre de 1834 à
1835 (sa veuve toucha une pension de 1836 à 1853)
ont
participé à la guerre de 1914 - 1918 : Bruno
Eloi Laverne soldat du 3ème régiment d'infanterie
coloniale, né à St Béron (73), recruté à
Chambéry (73) n°01 03 033, tué le 16.02.1915 au bois
de Bolante (Meuse), Jacques Laverne
n°01 03 036 (mort pour la France), Oscar
Eugène Laverne n°01 030 037 né le 09.09.1881,
mort pour la France, Paul Laverne
n°01 03 089, né le 23.06.1879, mort au combat, Lucien
André Laverne soldat du 416ème régiment
d'infanterie, né le 21.05.1895 à Régny (42), décédé
le 05.10.1917 à l'hôpital de Meyzières, Marcel
Eugène Laverne soldat de 2ème classe du 13ème
régiment de chasseurs alpins, né le 05.03.1888 à
Paris, recruté à Montluçon (03), décédé
le 07.09.1914 à Mandray (88), Onésime
Octave Laverne soldat de 2ème classe du 147ème
régiment d'infanterie, né le 06.05.1893 à Floing
(Erdennes), recruté à Meyzières, décédé
le 23.09.1914, Léon Claude Laverne
soldat de 2ème classe du 42ème régiment d'infanterie,
né le 26.05.1885 à Frontenaud (Saône et Loire),
recruté à Chalon sur Saône, décédé
le 16.04.1917 à Reims, Claudius Eugène
Laverniaz sergent du 80ème régiment d'infanterie,
né le 17.05.1889 à Ambilly (74), décédé
le 24.03.1915 à Frise (Somme).
Le
sous-lieutenant Marc Joseph Laverne
du 24ème régiment d'infanterie coloniale, né le
24 avril 1882 à Brenac (11) et décédé le
6 octobre 1915 à Braux Sainte Cohière (51) figure sur
le livre d'or (n° 976129) ainsi que sur la stèle de 1914
- 1918 de Sète (34).
Figurent
sur la liste officielle des prisonniers français de 1939-1945
Charles Laverne n°0151749
et Georges Laverne n°0151750.
Par
décret du 2 mai 2000, Claude Maurice
Henri Laverne, chef de bataillon des troupes de marine, a
été élevé au grade de Chevalier de l'ordre
national du mérite après 24 années de service.