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la verne, un arbre commun La verne : un arbre commun dénommé aussi l'aulne www.famille-laverne.fr

La VERNE : un arbre commun dénommé aussi l'aulne

 

La verne est l’un des arbres les plus courants de France où il est connu sous une soixantaine de noms différents (voir la verne et ses synonymes). La verne est aussi l’un des rares arbres que l’on trouve presque partout au bord des rivières d’Europe (depuis les ruisseaux de la brûlante Sierra Morena espagnole jusqu’aux torrents de Norvège où la température tombe parfois à – 50 °C). La verne préfère les plaines et les zones de faibles altitude. Au dessus de 1200 m seul pousse l’aulne vert (une variété montagnarde).

   

La verne fréquente uniquement les endroits humides (fonds de valons, bosquets marécageux, lisières de marais, pâturages gras,…). La verne possède un système racinaire extrêmement développé qui lui permet de puiser de l’eau profondément (jusqu’à 3.80 m) et de résister aux rafales de vent. La verne est un arbre idéal pour consolider les berges des ruisseaux. Ses racines sont alors le refuge d’une importante faune aquatique.

   
La verne est un arbre à feuilles caduques de forme ovale, presque ronde, plus ou moins tronquée (voir échancrée en forme de cœur). Sur certaines on distingue parfois un début de petite pointe. Au printemps la jeune feuille est poisseuse au toucher d’ou le nom de l’espèce : aulne glutineux. En été la verne, par son épais feuillage, empêche le développement d'une végétation aquatique herbacée trop dense. La verne est un arbre qui vit au maximum une centaine d’années et peut atteindre 30 m de hauteur. Lorsqu’elle est jeune la verne a une silhouette élancée, pointue et souvent conique. Plus âgée la forme de la verne s’alourdit. Elle se couvre alors en hiver de milliers de petits strobiles noirs, (semblables à de petites pommes de pin) qui contiennent chacune une soixantaine de graines (pensant deux millièmes de gramme chacune). En vieillissant la verne devient le support de nombreux champignons qui trouvent alors sur son tronc ou sur sa souche un terrain idéal pour leur croissance.
   
Les Tarins des Aulnes sont des oiseaux originaires des pays du nord de l’Europe (Scandinavie, Russie, Allemagne, …) où ils se nourrissent essentiellement de graines d’épicéas. A l’automne ils migrent vers le sud et changent de régime alimentaire pour se repaître de graines de vernes. Au cours d’un vagabondage de 1000 à 1500 km qui conduira certains d’entre eux jusqu’en Espagne, ils empruntent ce que l’on appelle communément le “ chemin des Tarins ”. C'est le chemin qui va de bosquet en rivière et de ruisseau en lac en suivant les alignements de vernes.
   
La verne est le seul arbre qui laisse à sa mort le terrain plus riche qu’il ne l’a trouvé en naissant. En effet des organismes microscopiques (les actinomycètes), qui parasitent ses racines, ont la particularité de fixer l’azote de l’air. Grace à eux l’amendement annuel en azote est estimé entre 60 et 200 kg par hectare. Or l’azote est un produit indispensable au développement des plantes (On a calculé que la grosseur d’un résineux comme le Douglas augmente de 15% lorsqu’il croit en compagnie de vernes). Cette miraculeuse propriété permet aux vernes de pousser dans les endroits les plus pauvres. Ainsi l‘aulne vert réussit à survivre sur les terrils de déchets minéraux.
   
Aussitôt abattu, le bois de la verne change de couleur au contact de l’air. En l’espace de quelques heures, il vire du blanc jaunâtre au rouge brique vif. Cette particularité lui a valu, dans bien des régions, son appellation populaire d’aulne rouge. Pourtant, au fil des mois, cette belle couleur s’atténue pour finalement se stabiliser en un rouge-orange plus ou moins délavé.
   
Après tronçonnage, la souche d’une verne ne meure pas. Au contraire, dès le printemps suivant, des rejets profitent du système de racines encore en place pour se développer rapidement. Alors que la vieille souche pourrit lentement, un bouquet de plusieurs brins forme un cercle autour d’elle. La verne ressuscite alors sous une forme légèrement différente (ce n’est plus un arbre au tronc unique) que l’on appelle une cépée (on cite un record : un rond de verne de 7 m de circonférence autour duquel se tenaient 11 troncs hauts de 24 m)
   
Selon les experts, le bois de verne ne vaut rien parce qu'il est cassant, qu'il se déforme, se gerce, se dégrade rapidement et qu'i est assez vite piqué par la vermine. Le bois de verne n’était pas plus apprécié pour le chauffage (car s’il produit beaucoup de chaleur, il brûle très vite) sauf par certaines professions (verriers, chaufourniers, boulangers,…) qui profitaient justement de ces spécificités. Et pourtant, léger et imperméable, le bois de verne se travaille à merveille (facile à scier, à fendre, à modeler, à tourner, à polir). Aussi il était transformé en mains petits objets de la vie quotidienne (sabots, manches de brosses, bobines pour le fil de couture, navettes de tapissier, jouets, crayons et même … jambes de bois). Il servait également à la fabrication de caisses, à la confection de bardages extérieurs des maisons et des granges ainsi qu’à la réalisation des modèles de fonderie. Aujourd’hui, si l’industrie l’emploie encore pour la fabrication des palettes de transport, il est désormais essentiellement destiné à la fabrication de la pâte à papier.
   
Pour planter une verne on peut suivre la méthode suivante :
- récolter, après la chute des feuilles, une baguette à l’extrémité d’une branche .
- supprimer la partie terminale constituant le bois de l’année (reconnaissable à sa couleur plus verte, moins grise, nettement différente du reste du rameau).
- tailler un rameau d’environ 30 cm en conservant si possible, en partie inférieure, le talon de la branche support (en forme de T inversé de 2cm)
- sélectionner, pour la plantation, un terrain abondamment approvisionné en eau toute l’année (bord de rivière, prairie fraîche, fond humide,…)
- enfoncer le rameau en biais dans la terre de façon à ce que seule la partie supérieure dépasse du sol (environ 15 cm) et en veillant à ce que la partie enterrée comporte au moins 2 ou 3 bourgeons.
- des 2 ou 3 bourgeons sur la partie aérienne naîtront les futures branches. Il conviendra, l’année suivante, de les sectionner à ras du sol afin d’obtenir une cépée vigoureuse (pas de crainte de dépérissement, au contraire).
- pour obtenir un tronc unique il faut planter la baguette verticalement (mais les chances de reprise seront plus faibles) puis pendant les premières années, après la chute de feuilles et à l’entrée de chaque hiver, il convienda de couper tous les brins au ras du sol, à l’exception du plus gros qui deviendra peu à peu le tronc principal.
   
Arbre commun, la verne a laissé son empreinte dans la vie quotidienne. Etymologiquement (voir l'origine du nom) la racine verne se retrouve dans de nombreux patronymes (voir la liste de ces patronymes), lieux dits, villages ou villes (voir la liste de ces lieux). Dans le langage populaire, “prendre la verne pour un frêne” signifiait jadis se tromper grossièrement. La verne était également un remède réputé radical contre les puces (et la vermine en général) : on éparpillait de bon matin dans sa chambre des feuilles de verne fraîchement cueillies et encore toutes humides de rosée. Comme les parasites s’y rassemblaient en masse, il ne restait ensuite qu’à récupérer les feuillages et à s’en débarrasser avec ces nouveaux locataires.


 


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